11 novembre 2005
Passer la main (Olive)
Passer la main
Longtemps j’ai cru passer au travers, là j’y suis.
Mais ne l’ai-je toujours su, feins, un simple ennui ?
Gangrène, offense de dieu, s’est introduite,
Dans mon corps, en mon sein elle s’est reproduite.
A grandi tandis que je m’étrécissais ; pieds,
Jambes, chairs comprimées, membres immobilisés.
Longtemps j’ai cru en rester là, mordre au travers.
Rien d’immuable ici-bas, tout en mouvement,
Les nuages, les gens, l’invisible aussi, l’air !
Oui, tout en mouvement, sauf mes mains maintenant.
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