17 décembre 2005
Parfum de rouille (Mouette)
"C'est là, faut que j'y aille, on m'attend..." Vous me direz, les filles, « C’est normal, on est là pour ça ». Pour aller forcer ces serrures qu’ils mettent sur les portes les plus libres. Regardez la, avec son habit bleu azur, ou franc, je n’en sais rien, en réalité, du nom de la couleur de cette porte. Je ne connais que le noir d’encre des rouages de sa serrure, au parfum de graisse et de rouille. Mais j’aime ouvrir ce lieu au nom si étrange « La clé des champs »…. En hommage, peut-être. A nous, qui n’ouvrirons jamais l’espace, mais un lieu ceint de murs. On m’attend, c’est mon tour. Comme vous aurez le vôtre. Dans votre habit découpé, de vos entailles de métal. Nous ouvrons. Tout et rien.
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