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Paroles Plurielles
10 avril 2006

1980 (Myriel)

Il était là, il était seul face à la mer. Ses pensées, telles des vagues, allaient et venaient en son esprit. Il pensait et rêvait, rêvait de cette nuit ou tout à basculer, ou sa vie à changer laissant la place vierge comme la marée nettoie la plage.
Cette nuit là leurs lèvres se sont découvertes, reconnues. Leurs corps se sont emmêlés. Il a caressé sa peau, respiré son odeur, laissé courir ses doigts sur son torse musclé et si lisse. Il a apprécié ses caresses, ces gestes d’amour qu’il ne croyait jamais recevoir d’un autre homme. Il s’est soumis à ce désir brûlant. Il a découvert une part de lui qu’il voulait ignorer, et que désormais il veut crier au monde entier, dans aucune honte.
Il a accepté cet amour qu’on lui offre, cette nouvelle vie…
Et il accueillit la mort qui peu a peu empoissonne son sang. Mais cela il ne le savait pas encore

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Commentaires
M
Quelle terrible fin de texte!, bonne continuation!...
M
Je sais pour mon probleme de concordance des temps, il faut dire aussi que j'etais mal partie des le depart. Je partais sur la phrase "il ne le sais pas encore", c'est en relisant la consigne que je me suis rendue compte de mon erreur, j'ai fait des changements, mais effectivement avec des maladresses.
P
un peu de mal à réagir à ce texte... un peu trop de mauvais souvenirs refluent... :)<br /> ce qui n'enleve rien à sa capacité à frapper pile en plein dans la cible...<br /> bravo !
C
Oui, c'est vrai, en 1980, "on" ne savait pas encore les ravages de cette nouvelle et terrible maladie...<br /> Myriel, ton texte est intéressant de par son contenu, mais il faudrait revoir l'usage que tu fais des temps...il y a des maladresses dans la concordance...
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