Teint de cerise d'été. (Charlotte)
Je choisis le rouge, comme mon teint de cerise d'été.
Cet été, si lent à venir cette année.
Je choisis le rouge, comme ma colère d'hiver.
Le bleu promis par monsieur Météo ne s'est pas annoncé.
Il se goure, me ment, cet enfoiré,
Tout cela n'a ni queue, ni quête, ni tête.
Salut, la spuce à l'oreille, comment vas-tu ?
C'est la faute à mes doigts.
Ils dansent avec mes arrières pensées sur les touches d'ivoire
Ils aiment jouer, rire et écrire des bêtises.
Tout cela n'est après tout qu'un petit exercice de calcul d'écriture
Qui ne demande pas trop de peine.
Et si. un secret se cachait entre ces lignes droites ?
Je fouille, je cherche.
Foi de moi, je n'irai pas en enfer, dans le noir.
J'ai croqué une pomme rouge dans le jardin de l'Eden.
Elle avait une saveur d'amour interdit, puni.
Je voulais tout savoir.
Voilà le résultat : je suis loin d'un paradis haut en couleurs.
Je reste donc sur la terre.
Le temps de me refaire une santé, une beauté.
Je m'habille de bleu.
Pour me rappeler la couleur du ciel perdu et de ma mère adorée.
Le rouge et le bleu font partie de moi désormais.
Ils s'amusent bien ensemble, à deux .
Sont devenus amis et même plus.
Alors pourquoi cette question ?
C'est pourtant clair.
Le rouge et le noir.
Non.
Le rouge et le bleu.
Ne s'épousent-ils pas ?