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Paroles Plurielles
29 juin 2006

Consigne 26

Voici un montage que j'ai trouvé ici (merci Claire)

clairedoctissimo

Vous écrivez un texte court

Qui commmence par:

"L'unique ascenseur de l'immeuble est momentanément hors d'usage"

Bonne écriture à tous, vous les fidèles et aussi les curieux de passage

(N'hésitez pas à partir dans la fantaisie...)

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Commentaires
P
je dois être idiote... sans doute! Mais comment faire pour envoyer son texte??? Je te livre le mien ici... A tout bientôt!<br /> <br /> L'unique ascenseur de l'immeuble est en panne.<br /> Je le découvre en déboulant dans le hall de cet immeuble où il vit. Et où, tant de fois, j'ai déposé les arabesques de notre lien.<br /> <br /> Bien des jours ont coulé depuis notre dernière rencontre. Et pourtant ce sentiment, si vivace, qu'il m'attend. Qu'un geste, qu'un mot, suffirait.<br /> Hésitation. Peur de faire ce premier pas et me dévoiler ainsi dans toute ma fragilité. Peur d'une porte close, d'un moment dans le néant. Absence et douleur. Et, à la fois, cette envie de le rejoindre…<br /> <br /> Ce matin, j'ai donc enfilé mes bottes de sept lieues pour arriver ici. Couru, volé vers lui. Et là, ce carton. Froid, clair, tellement réel. "Hors d'usage". <br /> Nique à la vie. Comme si l'amour demandait un mode d'emploi et une notice technique pour éclater!!! <br /> <br /> Reste l'escalier de secours. Extérieur, bien sûr. Marches métalliques, ajourées, où le vide emplit tout le regard. Vertige. Et pourtant, je m'y engage. Cinq étages pas à pas. Une marche après l'autre.<br /> <br /> Je tente d'évacuer toute pensée liée à ce malaise qui m'étouffe. Le vide… Ne pas m'arrêter. Monter. Encore et encore. Laisser s'envoler toute angoisse et me dire "avance". Encore et encore. Fixer la l'esprit sur l'après… L'après.<br /> <br /> Cinquième… enfin. La porte métallique cède facilement sous la pression de ma main. <br /> Le couloir est désert. L'unique fenêtre déverse un éclairage irisé. Le soleil, à son déclin, donne aux lieux une dimension relative et diaphane.<br /> <br /> Je longe ces portes en enfilade. 57. 55. C'est là. Là que tout va se jouer ou se perdre. Définitivement. <br /> <br /> Et sur cette porte, tant de fois franchie et tant de fois refermée, un carton. Immense. <br /> Et sur ce carton, les mots de mes lendemains. La route à suivre, l'unique… <br /> <br /> "Je t'attends".
C
il faut rendre à Christophe Renoux ce qui ait à Christophe Renoux. <br /> Les peintures sont de Christophe Renoux, peintre qui a son atelier à Ternand (69) et qui est souvent le dimanche matin au marché de la création à Lyon.<br /> http://juliette.nfrance.com/%7Eju18141/pages/renoux.htm<br /> bisous
L
Chouette<br /> Ca change on a la premiere phrase ce coup-ci :)
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