15 septembre 2006
Jamais plus, nous ne nous séparerons. (Elvire)
Nous baignons ainsi pour toujours dans une humide moiteur.
Dedans.
Dehors.
Je ne sais plus désormais d’où viennent les cris des oiseaux, ils sont au-dedans de moi, j’ai la tête qui tourne, je crois, à moins que ce ne soit ces effluves tièdes, ces odeurs de peau…
Les gouttes d’eau douce coulent le long de mes longs cheveux, glissent dans mon dos, atteignent mes reins, se frayent un passage au plus intime.
A mon contact, elles s’évaporent en chair de poule.
A fleur de peau, à fleur de chair, et ses doigts courent après les vagues, caressent mes frissons, les éteignent, les rallument en étincelles givrées.
J’ai froid,
J’ai chaud.
Je ne sais plus…
Jamais plus, nous ne nous séparerons
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