30 mars 2007
L'autre ballade des pendus (Plasoc)
J’ai presque une heure d’avance au rendez-vous des pas perdus.
Je viens gaspiller mes errances et m’acheter du pain perdu pour quelques sous, sur cette immense place des cent quarante pendus.
Des gibets on ne voit pas l’ombre, ni des cordes ni des corps nus qui se balancent en trop grand nombre jusqu’au-delà de l’avenue. Je suis seul et bien entouré de râles morts qui ne se taisent, condamnés à toujours durer pour pérenniser le malaise.
Mais voilà que l’heure est passée, je dois déposer mes souliers.
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