24. Surmenage fantaisiste (Petits Mots)
- «C’est étrange, depuis que je ne travaille plus, je me sens de plus en plus fatigué !
- L’autre : - « ah bon ? pourtant … on pourrait croire que … »
- L’un : « non ! je t’assure, c’est assommant cette sensation de fatigue qui m’accable toute la journée ! »
- L’autre (narquois) : « heureusement, tu peux faire des siestes ? »
- L’un : « oui bien sûr mais, tu sais, les siestes, moi, ça m’épuise. Je suis groggy quand je me réveille et je me traîne lamentablement ! »
- L’autre (excédé) : « alors, bouge un peu ! remue-toi ! fais du sport ! »
- L’un (désespéré, des larmes dans la voix) : « bof ! non ! tu m’accables de tes conseils à deux balles ! laisse… tu peux rien pour moi ; je suis exténué, mon pote ! »
- L’autre (radicalement hors de lui) « mais c’est dingue ! depuis que tu as gagné à cette foutue loterie, tu es fourbu, harassé comme un mineur de fond, comme une mule surexploitée, comme un titulaire sans suppléant, comme une mère de dix enfants, comme… »
- L’un (suppliant, …des sanglots retenus) : « tais-toi, tu m’anéantis, tu m’angoisses, pourquoi tu m’agresses alors que je souffre ? »
- L’autre (à deux doigts de lui en coller deux) : « Arrête, tiens, tu m’énerves, va prendre un Valium pour calmer tes angoisses ! moi, je me sauve, je ne tiens pas à louper mon métro. »
L’un salue l’autre d’un bâillement désespéré.