4 février 2006
Quitte ou double (Coumarine)
Sa vie fut la plupart du temps souterraine...
Avec son quotidien de l’ombre, noir de noir intense. Chaque geste comme un bout de récit incompris, langue inconnue, clé de voûte d’une masure rigolote à force d’être bancale.
Mémoire de souterrains affrontements, de petits champs de bataille jonchée de papiers gras, de bave de crapaud salaud.
A quoi sert un sol où grouille luxuriante mais rampante, de la vie en miniature, qui pique, s’accroche, gratte, agrippe?
Elle s’inventa une autre histoire, toute en boucles et volutes, en ondulations dansantes, en corps à corps avec l’ivresse.
Et le vertige.
Quitte ou double. Sur le fil qui frissonne des interdits qu’elle s’accorde. Désormais.
Gagné ! C’est double !
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