Alors...(Arcadia)
J'ai la tête qui tourne...qui brûle, qui s'enfièvre. Quand à l'orée de mon plaisir celle-ci fait la fière. Saleté d'éducation qui m'enferme ..l'air..de rien.
Cette prison je la porte au plus profond. Carcérale musique aux notes qui me laminent. Entendez-vous le chant de la femme libertine ? Celle qui vit, et survit..quelque part..sous la pluie.
Oui j'ai le feu primal au creux de mes reins, là où se niche, mon rire, mon festin. Oui j'inspire en rebellion, mes orgasmes sont légions. Oui je suis femme..en bleu, blanc, noir, c'est selon.
Mon coeur en mosaïque s'assemble et me ressemble à t'y méprendre. Mon corps plaque accords, et désaccords sans morgue, sans remords.
Sais-tu au moins le précieux des vibrations...l'harmonie qui succède à la passion ? La patience, l'im-patience..Ce non-temps jeté tel un pont. Entre deux amants..
Mes mains glissent sensuelles, complices ivres de délices. Et s'arrêtent. Au coin des tes peurs, à l'angle de tes moeurs, ruelles obscures aux sentiments insécures.
Alors j'ai la tête qui tourne, valse de papier aux couleurs pastellisées. Alors j'ai la tête qui tourne..de trop peu d'oser, de trop peu exister.
Alors ...un simple carré de papier devient l'instant d'un soupir, le chant de mon désir..
Alors..