Les excuses sont faites pour s’en servir !( Charlotte)

« Excuse-moi.
C ’est une erreur, je ne voulais pas vous tutoyer, cela m’a échappé.
Excusez moi, Monsieur Lenoir .J’ai cru  un instant  …
Excusez-moi.
Je ne voulais pas vous importuner.
Je voulais seulement  écouter, regarder  les mains valser  sur le clavier.
J’ai entendu jouer sa musique préférée, je n’ai  pu résister.
J’ai cru un instant …
Mais permettez que je me couche à vos côtés, que je me rassasie de votre
virtuosité à réveiller mon passé.
Vous me faites pleurer, vous me faites chavirer, tomber de mon lit
tranquille. »
Oh mon Dieu ! Que se passe-t-il ?
Mes seins  se détachent de moi et atterrissent dans les bras de Monsieur
Lenoir.
Le piano s’envole en éclats  par-dessus le toit.
Au secours !

Je me réveille imbécile, exténuée.
Voilà un rêve que je  ne risque pas d’oublier.
Voilà un cauchemar dont mon psy entendra parler !

Comments

[fc]

Une fois de plus, les couleurs du clavier guident l'inspiration. L'idée est très chouette, Tu pars du formel, 'on ne tutoie pas M. Lenoir' puis tu nous embarques dans le rêve. Efficace!

[rsylvie]

pourquoi un cauchemar ?
parcequ'il s'est arrêté trop vite ?

[val]

Quel rève troublant, en effet!