Issue fatale (Brie)
J’ai volé mon âme à un clown. Dans le grand cirque de la vie.
Engluée dans les effluves nauséabondes des infâmes odeurs
Du propylène propulsé dans des atmosphères phosphorisées
En vapeurs lourdes d’immenses volutes atomisées
Apnée létale de toutes nos perceptions éthérisées.
J’ai volé mon âme à un clone. Dans le grand cirque de la ville.
Synchronie endémique des corps déjantés en déroute
Les cerveaux embués dans la fange des relents acroléines
Couplés accouplés d’acouphènes nécrotiques
Dans leurs cortex destroy de miroirs sosies mécanisés.
J’ai volé mon âme à un clown. Dans le grand cirque de la vie.
Les yeux déchirés, mendiants d'une cristalloïde absente
Coeurs atrophiés réclamant à grands cris des bonheurs orgiaques
Voltige factice, aplomb précaire d’un trapèze déséquilibré
Arsenic acrobatique dans des danses symbolisées.
J’ai volé mon âme à un clone. Dans le grand cirque de la ville.
Effroyable achromie en colorisations grisées
Des neurones greffés pour des mirages illusionnistes
Coconnisés, embrigadés dans des gangues métalliques
Poisseuses sensations des devenirs robotisés.